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Crash Egyptair : de la fumée à bord avant la disparition


Pour comprendre d'où provenait la fumée détectée, il est impératif de retrouver les enregistreurs de vols dans la zone des débris. (Photo AP)

Le Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA) a confirmé que l’A320 d’EgyptAir, qui s’est abîmé en Méditerranée jeudi, a transmis des messages automatiques Acars indiquant qu’il y a eu de la fumée en cabine.

« Le BEA confirme qu’il y a eu des messages Acars émis par l’avion indiquant qu’il y eu de la fumée en cabine peu avant la rupture des transmissions de données », a déclaré un porte-parole. Ceci donc, avant la disparition du vol MS804 des écrans radars.

« Il est beaucoup trop tôt pour interpréter et comprendre les causes de l’accident tant que nous n’avons retrouvé ni l’épave, ni les enregistreurs. La priorité de l’enquête est de retrouver épave et enregistreurs de vols « , a-t-il tempéré.

Les messages Acars sont des données générées et transmises automatiquement par l’appareil durant le vol. Ces messages sont transmis automatiquement par l’appareil et destinés à la maintenance. Ces éléments indiquent un début de fumée en cabine au niveau des toilettes et près du cockpit, a expliqué un expert.

Le site consacré à l’aviation Avherald a révélé que l’appareil avait transmis des messages automatiques Acars indiquant de la fumée dans les toilettes puis dans le système avionique, les équipements électroniques, électriques et informatiques qui aident au pilotage de l’avion, puis un défaut du FCU (flight control unit), le panneau de commande du pilote automatique.

Interrogé, Airbus n’a fait aucun commentaire. L’avionneur est soumis aux restrictions prévues par l’Organisation de l’aviation civile internationale en pareille circonstance.

D’autres sources proches de l’enquête ont également confirmé ces messages Acars, en précisant qu’ils indiquaient de la fumée à l’arrière, puis à l’avant en soute avionique, l’emplacement où se trouvent des éléments électroniques permettant de piloter l’avion. En revanche, elles indiquent qu’aucun message de détresse n’a été transmis et indiqué que les virages faits par l’appareil comme mentionnés par les Grecs n’étaient pas confirmés.