Quatre personnes soupçonnées d’entretenir des liens avec un groupe de motards belges liés à la mouvance jihadiste ont été arrêtées dans la nuit de mardi à mercredi après la découverte d’une cache d’armes à Bruxelles. Par ailleurs, un homme suspecté de préparer « une action violente » a été appréhendé dans le nord de la France.
Les quatre personnes « ont été emmenées pour audition », a expliqué le porte-parole du parquet fédéral. Elles sont suspectées d’avoir « un lien direct avec des membres des Kamikaze Riders », notamment avec deux hommes arrêtés fin 2015.
En parallèle, lors d’une opération franco-belge, un homme de 42 ans soupçonné de projeter une « action violente » a été interpellé mercredi matin dans le Nord de la France. L’homme arrêté dans la banlieue de Lille est lui aussi soupçonné d’entretenir des liens avec les « Kamikazes Riders ». « Des investigations sont actuellement en cours en Belgique », a affirmé une source proche de l’enquête, sans donner davantage de précisions. Le parquet fédéral belge s’est refusé à tout commentaire à ce sujet.
Même type d’attentat qu’à Paris
Né en 2003 dans la banlieue bruxelloise, le gang des « Kamikazes Riders » est soupçonné d’avoir un lien avec des attentats déjoués à Bruxelles fin 2015. En octobre 2016, deux membres de ce groupe avaient été condamnés pour « appartenance à un groupe terroriste » lié à la mouvance jihadiste. L’arrestation fin 2015 de ces deux hommes, Saïd Saouti, 30 ans, condamné à 6 ans de réclusion, et Mohamed Karay, 27 ans, condamné à 3 ans, avait mis la Belgique en émoi et provoqué l’annulation du feu d’artifice du Nouvel an à Bruxelles en raison de craintes d’attentats.
Les deux hommes étaient à l’époque soupçonnés d’avoir planifié une attaque du même type que les attentats jihadistes ayant frappé Paris le 13 novembre 2015.
Le Quotidien/AFP