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Après le décret Trump, KLM refuse d’embarquer sept musulmans vers les USA


"Nous aurions bien aimé les faire voyager avec nous mais cela n'a pas beaucoup de sens, l'entrée du pays leur aurait été refusée", a justifié une porte-parole de KLM. (illustration AFP)

La société aérienne néerlandaise KLM a refusé d’embarquer sept personnes à bord de ses avions après un décret du président américain Donal Trump interdisant l’entrée aux États-Unis de ressortissants de sept pays musulmans, a-t-elle indiqué samedi.

« Nous aurions bien aimé les faire voyager avec nous mais cela n’a pas beaucoup de sens, l’entrée du pays leur aurait été refusée », a justifié une porte-parole de KLM. Sur les sept personnes, cinq ont pu être prévenues avant leur embarquement, a-t-elle ajouté, refusant de donner des détails sur les voyageurs, leur aéroport d’origine ou leurs destinations. Deux personnes ont été informées lors d’une escale et KLM leur a offert le voyage de retour, selon la porte-parole. « Il y a une semaine, ils auraient pu voyager sans problèmes, ils avaient les papiers nécessaires mais aujourd’hui, ils n’auraient pas pu entrer dans le pays », a-t-elle encore argué.

Au Caire, un couple et leurs deux enfants qui avaient réservé des billets sur un vol d’EgyptAir ont été informés qu’ils ne pouvaient pas embarquer en raison des nouvelles règles en vigueur aux États-Unis, selon des responsables de l’aéroport.

La Maison Blanche a annoncé vendredi avoir interdit pendant trois mois l’arrivée de ressortissants de sept pays musulmans : Irak, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Syrie et Yémen. Le président Donald Trump a justifié cette mesure en affirmant qu’elle vise à lutter contre les « terroristes islamistes radicaux ».

Le Quotidien/AFP

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