La réforme du stationnement fait beaucoup parler: 1 194 places payantes en plus depuis le 1eraoût! La municipalité veut s’expliquer.
Il ne «nie pas» que la réforme du plan de stationnement messin puisse poser de sérieux problèmes à certains. «Car un changement, c’est toujours perturbant. Ce serait stupide de fermer la porte et de ne pas prendre en compte des cas particuliers», concède Guy Cambianica. Néanmoins, se défendant d’être un «écolo à tous crins», l’adjoint en charge du stationnement assume les choix, fruits d’une réflexion générale pour la communauté.
«Le payant, c’est inciter les pendulaires à opter pour d’autres modes de stationnement. Metz n’est pas un cas isolé, comparée à Nancy et ses 6 300 places payantes, mais avec 9 000 places de parkings en ouvrage et des zones gratuites comme la patinoire ou l’avenue Henri-II vers le Ban-Saint-Martin, elle fait aussi partie de ces villes qui ont la particularité de compter du temps de stationnement gratuit entre 12h et 14h. Laissant ainsi la possibilité de séquencer le stationnement entre le matin et l’après-midi pour réduire la facture. Ce n’est certes pas la solution idéale pour les personnes de l’extérieur venant travailler à Metz…»
Négocier avec les employeurs…
Alors, puisque déménager n’est pas dans leurs priorités, que leur reste-t-il? Le train ou un abonnement dans un parking à ouvrage ou l’un des trois P + R gratuits et un bus toutes les dix minutes… Pas évident pour tous les employés, qui perdent parfois plus d’une heure par jour avec ce système.
(Le Républicain lorrain)