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Nombreuses réactions au décès d’Anne Grommerch


La disparition brutale d'Anne Grommerch, à l'âge de 45 ans, suscite une forte émotion en Lorraine et au-delà. (Photo archives Editpress)

L’annonce du décès de la députée-maire de Thionville, Anne Grommerch, ce vendredi à l’âge de 45 ans, suscite une vague de réactions et d’hommages au sein de la classe politique.

Le choc de la disparition brutale d’Anne Grommerch résonne depuis vendredi matin à Thionville, où les drapeaux de l’hôtel de ville ont été mis en berne.

L’émotion s’est aussi propagée au-delà de la Lorraine. Et les hommages se multiplient sur les réseaux sociaux. Sur Twitter notamment, où le nom de la députée-maire est repris dans une avalanche de messages. Hommes et femmes de la vie publique, indépendamment des sensibilités politiques, expriment leur consternation et leurs condoléances à la famille. Tous saluent son courage.

Au Grand-Duché, le Premier ministre Xavier Bettel a déploré « la disparition d’une grande amie du Luxembourg ».

Tristesse partagée par la ministre de la Famille, Corinne Cahen.

« Le Parti Chrétien Social perd avec Anne Grommerch une amie de longue date », a fait savoir le CSV par voie de communiqué.

Plusieurs membres de sa famille politique, Les Républicains, ont tenu à faire part de leur tristesse. A commencer par François Fillon qui salue la mémoire de son « amie courageuse et attachante » et auquel Anne Grommerch a toujours manifesté un soutien sans faille.

« Je perds aujourd’hui une proche que je considérais comme un membre de ma famille », a écrit vendredi après-midi Patrick Weiten, président du conseil départemental de la Moselle.

« Un modèle de courage », pour le président de la région Grand Est, Philippe Richert.

Dans un communiqué, l’ex-président de la République Nicolas Sarkozy a déclaré : « Anne était une femme pugnace, courageuse dans ses combats politiques. C’est avec la même énergie qu’elle a affronté la maladie, forçant l’admiration de tous ».

Nathalie Kosciusko-Morizet garde le souvenir d’une femme « qui s’est battue avec courage contre la maladie et pour ses convictions ».

Le courage, c’est aussi ce que retient Jean-François Copé, qui se dit « impressionné » et « bouleversé ».

Le sénateur-maire de Woippy, François Grosdidier, a également réagi et rend hommage à celle dont il connaissait la « volonté farouche de vivre ».

Beaucoup de réactions à droite, mais pas seulement. Le Premier ministre Manuel Valls s’est dit « ému » et a rappelé qu’Anne Grommerch était « une maire engagée pour la Lorraine ».

Le maire socialiste de Metz, Dominique Gros, a lui aussi témoigné sa tristesse dans un communiqué. « Je garde le souvenir d’une femme décidée, animée d’un grand sens de l’intérêt général », écrit-il.

Une détermination à toute épreuve, c’est ce que met en avant l’ex-ministre de la Culture, actuelle députée de Moselle, Aurélie Filippetti.

Outre la classe politique, nombreux sont ceux qui ont exprimé leur admiration vis-à-vis de la défunte. Comme le club de football du FC Metz, pour lequel Anne Grommerch restera « une femme d’engagement et de combat ».

Le Quotidien