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Grand Est : Masseret maintient sa liste


A l'issue d'une réunion avec les têtes de listes départementales à son QG de Maizière-lès-Metz, Jean-Pierre Masseret a annoncé le maintien de sa liste au second tour des Régionales, malgré les pressions du PS. (Photo AFP)

Le candidat du PS en Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine, Jean-Pierre Masseret, a refusé lundi de se retirer pour faire barrage au Front national, en dépit des consignes de la direction du PS qui a menacé de lui retirer l’investiture.

« Nous avons décidé de maintenir notre liste au second tour de cette élection », a-t-il déclaré à l’issue d’une réunion avec les têtes de listes départementales à son QG de Maizière-lès-Metz, soulignant que c’était une décision « très difficile à prendre ». « C’est l’affrontement avec le FN qui fera reculer ce parti, pas l’évitement ! L’évitement a toujours conduit à plus de FN », a-t-il estimé.

Le président sortant du conseil régional de Lorraine a réalisé dimanche soir le plus mauvais score du PS au premier tour, derrière ceux de ses homologues en Paca et en Nord-Pas-de-Calais Picardie, avec 16,11% des suffrages exprimés. Soit une vingtaine de points derrière le candidat FN Florian Philippot -36,06%- et une dizaine derrière celui des Républicains-UDI-MoDem Philippe Richert -25,83%-.

Mais dès la clôture des derniers bureaux de vote, il écartait tout retrait et toute fusion avec la droite, une position réaffirmée lundi matin malgré la consigne du bureau national du PS en ce sens.

AFP/A.P

La gauche radicale appelle à voter Richert

Le parti radical de gauche a appelé lundi à voter pour Philippe Richert, le candidat Les Républicains en Alsace-Lorraine-Champagne-Ardennes, unique région où il n’était pas allié au PS, pour « faire barrage au Front national ».

Réuni lundi en bureau national, le seul parti allié en 2012 encore présent au gouvernement a ainsi devancé une éventuelle fusion avec la liste conduite par le socialiste Jean-Pierre Masseret, arrivé troisième dimanche soir. Ce dernier refuse dans l’immédiat de se conformer à la consigne nationale de retrait pour ne pas favoriser une victoire de l’extrême droite. Le PRG s’est uni dans le Grand Est avec Europe-Ecologie-Les Verts, faute d’avoir pu trouver un accord avec Masseret.

La tête de liste écologiste Sandrine Bélier a réuni dimanche 6,7% des suffrages. « Dans le reste des régions les négociations avec le PS se poursuivent dans le cadre de l’accord national qui unit les deux formations », a expliqué le parti dans un communiqué.