Un an jour pour jour après les attentats de Charlie, un homme a attaqué à l’arme blanche des policiers en faction devant un bâtiment du XVIIIe arrondissement de la capitale. Porteur d’un hachoir et d’un dispositif explosif, il a été identifié comme étant Sallah Ali. Né au Maroc et âgé de 20 ans, il portait sur lui une revendication au nom de Daech. La section antiterroriste du parquet de Paris a été saisie.
Le papier retrouvé sur le corps de l’homme abattu jeudi devant un commissariat parisien mentionne, en arabe, que l’assaillant « prête allégeance » au chef du groupe jihadiste État islamique (EI) et justifie son acte par une vengeance contre les « attaques en Syrie », a-t-on appris de source proche de l’enquête.
Avant que soit révélée cette déclaration d’allégeance à Abou Bakr al-Baghdadi, le procureur de Paris avait indiqué que sur ce papier figuraient un drapeau du groupe EI et « une revendication manuscrite non équivoque en langue arabe ». Pour autant, « ce qui apparaît très clairement de ce qui est connu de cette personne, (c’est qu’elle ) n’a aucun lien avec la radicalisation violente, aucun », a affirmé la ministre de la Justice Christiane Taubira sur iTELE.
L’assaillant du commissariat du XVIIIe arrondissement est connu des services de police pour une affaire de vol en réunion en 2013 dans le sud de la France.
A l’époque des faits, l’homme avait déclaré aux gendarmes chargés de l’enquête s’appeler Sallah Ali. Il se présentait comme un sans domicile fixe, né en 1995 à Casablanca au Maroc. L’homme avait également raconté qu’il avait fait récemment des séjours dans plusieurs pays européens, dont l’Allemagne et l’Italie.
AFP/M.R.