[Ligue des champions] Dudelange piégé par Qarabag (0-2)

Dépassés par les événements dans la première demi-heure (2-0), les Dudelangeois ont par la suite tenu tête à Qarabag, mardi à Bakou. Suffisant pour rêver au retour ?

Le F91 a bien failli passer une soirée cauchemardesque, mardi soir. Mais il a relevé la tête au point de finir fort en seconde période.

Allez, retenons le positif : avec ce 2-0 ramené mardi soir de Bakou, le F91 a au moins le droit de rêver. De se dire que les 63 dernières minutes où il a résisté à Qarabag ont plus de sens que les 27 premières et qu’en se basant sur ça, il y aura matière à renverser cette montagne azerbaïdjanaise qui, la saison dernière, a fait belle figure en poule d’Europa League, où elle avait hérité d’un joli groupe qui comprenait l’AS Monaco, Anderlecht et Tottenham.

Dans la préparation du match retour qui se déroulera mercredi prochain au stade Jos-Nosbaum, Dino Toppmöller devra autant s’appuyer sur les points positifs que les négatifs.

Dans la colonne des mauvaises choses, il y a ce début de match catastrophique où les Dudelangeois ont cédé à la pression d’une équipe très joueuse. Le Brésilien Richard en a profité pour inscrire un doublé. L’atout offensif numéro un de cette équipe a d’abord transformé un penalty qu’avait précipité Mélisse, coupable d’une faute en pleine surface sur ce même Richard, qui se faisait justice lui-même en trompant un Joubert pourtant parti du bon côté (1-0, 10e).

Le Brésilien a doublé la mise en concluant une action initiée par l’Espagnol Quintana (2-0, 27e).

Pas franchement dans le coup dans son couloir gauche en première période, Bryan Mélisse, de retour au bercail cet été, a symbolisé ce Dudelange aux deux visages en étant l’un des meilleurs éléments du F91 après la pause. Il devait bien une revanche après les 45 premières minutes qu’il avait vécues. Tom Schnell, aligné en défense centrale aux côtés de Jerry Prempeh, réalisait lui aussi un gros boulot par la suite.

Qarabag n’arrivait plus à créer le danger et par deux fois, Dan Da Mota tentait sa chance (70e, 83e). Sans réussite. S’il n’a pas trouvé la solution pour faire trembler les filets du Bosnien Sehic, au moins le F91 a-t-il fini par trouver la clé pour stopper l’hémorragie défensivement. De quoi espérer un meilleur résultat au retour.

Matthieu Pécot