Mercredi, Ben Payal a été empêché de s’entraîner, conformément à la décision du Fola, qui l’a écarté du groupe.
À la base de la discorde entre le joueur et son club, qui a annoncé qu’il était suspendu jusqu’à nouvel ordre : un désaccord sur les obligations contractuelles liées à la recherche d’un emploi. Les retombées sont problématiques, humainement et sportivement.
Le Quotidien : Vous avez été officiellement mis à l’écart par vos dirigeants pendant le stage de la sélection nationale. Qu’avez-vous donc fait mercredi soir?
Ben Payal : Comme aujourd’hui. Là, je suis au terrain. Je vais voir si quelqu’un me parle ou pas.
À propos de quoi?
De ma mise à l’écart. Je n’ai toujours rien entendu de la bouche des dirigeants et je n’ai pas reçu de courrier non plus. Donc là, je vais faire comme la veille : aller au vestiaire et voir si on me laisse m’entraîner ou pas.
Comment cela s’est-il passé, concrètement, mercredi?
J’avais mon sac et mes affaires. J’ai vu Jeff Strasser en arrivant. On s’est dit bonjour, mais on a peu parlé. Puis on m’a fait comprendre que je ne pouvais pas m’entraîner. J’ai regardé les autres partir au terrain et je suis reparti au parking.
Vous faites ça pour être irréprochable ou vous souhaitez parler de votre cas?
Ben… a priori, je vais faire ça tous les jours jusqu’à la semaine prochaine. Après, si je n’ai toujours rencontré personne, il faudra bien que je demande officiellement une rencontre à mon comité. Je ne sais ni quoi faire ni ce qu’ils vont me dire. Visiblement ils ont décidé quelque chose, puisque je l’ai lu dans les journaux depuis Lipperscheid, mais à moi, officiellement, on ne me dit toujours rien.
Vous ne vous doutiez pas de cette vraisemblable mise à l’écart en rejoignant la sélection?
Si, un peu. Puisque le vendredi qui avait précédé le derby contre le Fola, on m’avait déjà fait comprendre que je ne m’entraînerais pas avec le groupe et j’avais été invité à retourner à la maison. Ou plutôt, on m’a dit que je n’avais plus le droit de m’entraîner.
Ça doit vous embêter un peu non? Vous vous imaginez rester deux mois sans rien faire avant les échéances de novembre avec la sélection?
C’est un peu chiant, j’avoue. Mais il va bien falloir que je trouve quelque chose. Je peux bien aller courir tous les matins, mais cela ne remplace pas un entraînement de club. J’espère encore que ça va se régler.
Julien Mollereau
S’il joue de la même façon qu’il a joué contre l’Albainie, non merci!!!