L’international luxembourgeois Dan Da Mota a inscrit son cinquième but vendredi soir en amical en Lettonie (défaite 3-1). Et participé à un récital offensif qui n’a qu’un tort : ne pas avoir accouché de plus de buts.
Le Quotidien : Vous avez inscrit votre cinquième but en sélection vendredi soir. Vous les comptez ? Vous êtes à la poursuite d’Aurélien Joachim ?
Dan Da Mota : Vu la position, c’est clair qu’Auré a plus de possibilités que moi de marquer. Et puis de toute façon, ce n’est pas un objectif absolu pour moi. Hier (NDLR : vendredi), je suis surtout content d’avoir marqué parce que le coach nous avait justement demandé d’apporter le surnombre dans la surface en repiquant en cas de débordement. Et puis en revenant sur le terrain après la pause, c’est ce qu’on voulait faire : revenir vite.
Mais vous prenez deux buts tout de suite après…
C’est sûr qu’on a pris un coup au moral. Mais même après le 3-1, on n’a pas baissé les bras. On est resté bien en place et on a continué à se créer des occasions très franches. Et attention, ce n’étaient pas des attaques au hasard mais des occasions construites.
Vous aviez souvenir d’un match plus abouti de la sélection sur le plan du jeu ?
Je ne sais pas à quoi cela ressemblait de l’extérieur, mais sur le terrain, ça faisait plaisir. On ne court plus après le ballon, on se fatigue moins. Bon, après, les Lettons, leur grosse qualité, c’est le jeu de contres. Par contre, ils sont moins doués que nous au niveau du football. Alors on ne s’est pas cachés. Il faudrait juste qu’on soit plus réaliste…
À ce niveau-là, ce constat a déjà été dressé dans le passé. N’est-ce pas, tout simplement, un problème qualitatif devant le but ?
Je ne crois pas : Dave (Turpel) touche le poteau et sa frappe, il ne peut pas la mettre mieux que ça. Et puis on a deux centres en retrait qui échouent de peu…
Lequel de tous les jeunes vous a le plus impressionné sur ce match ?
Kiki (Christopher Martins) ! Il était bien en place et quand il sortait, c’était toujours dangereux. Mais bon, Vincent Thill, ça reste impressionnant et le petit Dirk (Carlson) est très très intéressant. D’ici deux ou trois ans, tous ces jeunes seront prêts.
Et ne commettront plus les erreurs qui coûtent le premier but ?
Dirk a peut-être un tout petit peu trop suivi son homme. Mais c’est normal, il était nerveux. Après, plus ça a été…
De notre envoyé spcial à Riga, Julien Mollereau