Avec une équipe remaniée, le FC Metz a livré une prestation sérieuse face à Toulouse en Coupe de la Ligue, mercredi soir. Sa qualification (1-1, 11 tirs au but à 10) est pure logique. Les Messins ont maintenant rendez-vous au Parc avec le PSG pour les quarts de finale.
Le FC Metz a logiquement oblitéré son ticket pour les quarts de finale de la Coupe de la Ligue et préparé idéalement son déplacement à Caen en championnat ce samedi. Car mine de rien, cette qualification au bout du suspense fait du bien au moral.
Pour contrebalancer l’ambiance feutrée qui enveloppait Saint-Symphorien ce samedi soir, les Messins avaient décidé de hausser le ton d’entrée de jeu. La déviation de la tête de Florent Mollet permettait ainsi à Thibaut Vion de semer le trouble dans la défense toulousaine (1re ). La réponse du TFC venait quelques minutes plus tard mais Braithwaite échouait d’un cheveu (qu’il n’a plus) face un David Oberhauser inspiré (10e ). D’inspiration, Florent Mollet n’en manquait pas non plus. Intelligemment décalé par Gauthier Hein, le milieu lorrain caressait le ballon qu’il logeait dans la lucarne de Goicoechea (1-0, 11e ).
Une ouverture du score logique au regard de l’entame de match d’une équipe messine pourtant remaniée. Le TFC avait d’ailleurs bien du mal à venir créer le danger dans le camp grenat jusqu’à cette faute de main bien malheureuse de Chris Philipps dans la surface.
Sans trembler, Braithwaite transformait le penalty (1-1, 28e ). Même si c’était de manière un peu plus désordonnée, le FC Metz réagissait rapidement sur un coup franc de Florent Mollet (36e ) et sur une accélération d’Ismaïla Sarr. Ce dernier était irrégulièrement stoppé par Yago sans que l’arbitre ne désigne le point de penalty (42e ). Rageant et incompréhensible…
La seconde période repartait sur un rythme un peu plus soutenu et le premier Messin a se mettre en évidence était David Oberhauser qui intervenait dans les pieds de Braithwaite (49e ). Malgré cette alerte, les Lorrains prenaient rapidement le contrôle du jeu comme sur cette frappe signée Ismaïla Sarr (52e ) et surtout cette tête de Simon Falette repoussée par Somalia sur sa ligne (55e ).
Pourtant, à l’image du brouillard qui tombait petit à petit sur Saint-Symphorien, Metz faisait preuve d’une certaine frilosité. Il fallait un nouveau coup franc enroulé, à ras de terre, de Florent Mollet pour apporter un soupçon de chaleur. Mais Goicoechea était attentif (66e ).
Irrespirable…
Philippe Hinschberger décidait alors de lancer Habib Diallo (70e ) et Renaud Cohade (73e ) à la place de Thibaut Vion et Florent Mollet. Cohade se mettait rapidement en évidence en servant Gauthier Hein qui butait sur le gardien toulousain (78e ). Les Messins poussaient en fin de match mais Opa Nguette, qui venait de suppléer Gauthier Hein, trouvait à son tour Goicoechea sur sa route. Dans la continuité, Habib Diallo voyait son coup de tête dégagé par Jullien (83e ) avant de manquer son contrôle alors qu’il était en position idéale (84e ).
Dans le temps additionnel, le centre de Renaud Cohade se transformait en une partie de billard (90e +2) qui débouchait sur la tant redoutée séance de tirs au but… Interminable, irrespirable mais qui a finalement tourné en faveur du FC Metz… Il aura fallu attendre la onzième tentative toulousaine pour voir le gardien Goicoechea échouer sur David Oberhauser qui, lui, envoyait un missile dans les filets du TFC ! Les Messins, justement récompensés, ont trouvé leur héros du soir…