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Une femme instable a mis Luxembourg-ville en alerte


L'alerte a été donnée vers 15h. Un périmètre de sécurité a été établi tout autour de l'hôtel Simoncini. (Photo Jean-Claude Ernst)

Un vent de panique a agité Luxembourg-ville, samedi après-midi et ce jusqu’en début de soirée. La présence d’un bagage suspect dans l’hôtel Simoncini a contraint à l’évacuation de l’établissement et à boucler le quartier. La police a interpellé une femme, au profil psychologique instable.

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En fin de soirée, la police grand-ducale a fait un point sur l’enquête ouverte et donné des détails sur l’alerte qui a crispé le centre-ville durant plusieurs heures.

Les forces de l’ordre déployées sur les lieux vers 15h ont interpellé une femme au comportement jugé suspect. Elle venait d’abandonner un sac dans l’hôtel Simoncini. Il a fait l’objet d’une fouille par l’unité spéciale de la police criminelle. Une équipe de déminage a également procédé à une inspection du bâtiment. Mais le bagage ne contenait aucun explosif ni élément susceptible de présenter un danger.

Ce qui a permis de lever le dispositif mis en place autour de l’hôtel Simoncini, aux alentours de 18h30.

La femme suspectée a été entendue brièvement, avant d’être conduite aux urgences. Elle devait notamment y subir un examen psychiatrique. Son audition a fait apparaître qu’elle souffre de troubles mentaux.

Émoi et tensions

Un périmètre de sécurité avait été établi autour de l’hôtel Simoncini et ses occupants avaient été placés en lieu sûr. L’établissement, qui fait face à l’ambassade de France, se situe à l’intersection des rue Notre-Dame et Chimay. Les axes ont donc été fermés à la circulation tout au long de l’intervention.

Des informations diffusées sur le web et les réseaux sociaux dans l’après-midi relataient une alerte à la bombe. Elles ont rapidement été démenties par les autorités qui ont toutefois pris la menace au sérieux, dans le contexte relatif aux attentats parisiens.

Ces derniers jours, les annonces de ce type se multiplient au Grand-Duché. L’hôtel de ville d’Esch-sur-Alzette et le bâtiment Jean-Monnet au Kirchberg avaient notamment dû être évacués jeudi à la suite de fausses alertes.

Le Quotidien/A.P