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France : toujours aucune trace de la petite Maëlys, disparue lors d’un mariage


Une centaine de gendarmes, dont des plongeurs, des spéléologues et des maîtres-chiens, ainsi qu'un hélicoptère ont été déployés aux alentours du lieu de la disparition de la fillette. (photos AFP)

Plus de 48 heures après la disparition de Maëlys, la procureure de la République de Bourgoin-Jallieu a assuré mardi que « toutes les pistes » continuaient d’être explorées pour retrouver la fillette de 9 ans, sans écarter « la piste criminelle à ce stade ».

« Bien évidemment, on explore toutes les pistes. On ne peut pas écarter une piste criminelle même si je ne la privilégie pas pour le moment. On n’en écarte aucune », a expliqué Dietlind Baudoin, lors d’une conférence de presse au palais de justice de Bourgoin-Jallieu (Isère). « Au regard du temps écoulé depuis la disparition de la jeune Maëlys et au regard des moyens malheureusement vainement déployés pour la retrouver, la piste criminelle à ce stade n’est plus écartée », a cependant ajouté la magistrate évacuant également « a priori, après un tel délai » la piste de la fugue.

Une centaine de gendarmes, dont des plongeurs, des spéléologues et des maîtres-chiens, ainsi qu’un hélicoptère ont été déployés aux alentours du lieu de la disparition de la fillette. Les chiens pisteurs ont été utilisés à plusieurs reprises : « à chaque fois, le chien ne va pas au-delà de l’enceinte de la salle polyvalente », a indiqué la procureure. « Trois chiens ont marqué au même endroit (sur le parking). L’une des hypothèses c’est peut-être éventuellement le départ en véhicule de la petite Maëlys, d’une manière ou d’une autre », a ajouté le colonel Yves Marzian, commandant du groupement de gendarmerie de l’Isère.

FRANCE-MISSING-POLICE250 personnes à interroger

Le parquet a ouvert lundi une enquête sous la qualification d’enlèvement, après la disparition de Maëlys de Araujo, vue pour la dernière fois dimanche vers 3h du matin alors qu’elle assistait à une soirée de mariage dans la salle des fêtes de Pont-de-Beauvoisin, en compagnie de ses parents et d’autres membres de sa famille. Les convives encore présents l’ont cherchée pendant une heure « avant d’alerter les gendarmes, à 3h57 », a précisé Dietling Baudoin.

Jusqu’à présent, 140 personnes sur les 180 qui participaient au mariage, mais aussi à deux autres fêtes dans la même commune, soit 250 au total, ont été entendues par les enquêteurs et les auditions continuent, a précisé le lieutenant-colonel Didier Plunian, commandant de la section de recherche de l’Isère. Une soirée se déroulait en effet dans une salle paroissiale à 350 mètres du lieu de la réception du mariage, tandis qu’un une autre avait lieu dans un bar, à 500 mètres de la salle des fêtes, a détaillé la magistrate.

Les parents de Maëlys, née en novembre 2008, et leurs deux filles sont installés depuis deux ans et demi dans un village du Jura, près de la frontière suisse. La famille vivait auparavant en Isère, dans une commune proche de Pont-de-Beauvoisin.

Le Quotidien/AFP