L’artiste luxembourgeoise Deborah de Robertis, connue notamment pour avoir exposé son sexe sous le tableau de Courbet L’Origine du monde, affirme avoir saisi la justice après l’annulation de son exposition qui devait débuter ce samedi 26 septembre au Casino Luxembourg.
Suite au buzz provoqué par sa « performance » le 29 mai 2014 au Musée d’Orsay, les cuisses écartées sous L’Origine du monde, Deborah de Robertis avait été invitée à présenter une exposition par le Casino Luxembourg – Forum d’art contemporain, qui suivait déjà ses activités artistiques depuis quelques années. Intitulée « Mémoire de l’origine », elle devait montrer notamment une série de photos posant « la question d’un certain conditionnement quant à la représentation du sexe féminin » et invitant « à considérer une autre réalité », selon les mots de l’artiste luxembourgeoise.
Mais l’exposition a été annulée par la direction du Casino cet été, et Deborah de Robertis crie désormais à la « censure ». « Suite aux préjudices causés par l’annulation de cette exposition, la justice a été saisie », indique-t-elle ce lundi dans une invitation à une conférence de presse, mercredi, pour « écouter [son] point de vue et élargir le débat ». « Pourquoi devrait-on promouvoir une exposition et passer sous silence son annulation ? S’agit-il d’une censure du sexe ou bien d’une censure insidieuse et impalpable qui s’exerce sur le point de vue du sexe féminin dans l’art comme dans le monde ? »
Selon la direction du Casino, il n’est aucunement question de censure – les multiples expositions et sujets traités par le musée depuis sa création en témoignent -, invoquant plutôt des divergences de points de vue et un dialogue compliqué avec l’artiste.
Le Quotidien
Lovr, votre point de vue n’est pas idiot, si je puis reprendre le mot. En vérité je pense qu’il est intelligent et utile. Mais il ne s’applique pas dans ce cas : elle a du talent. Sans doute n’avez-vous pas vu sa performance, ou pas réellement vue. Le redoutable académisme ambiant gagne tous les jours du terrain et tue le regard.
Quand t’on a pas de talent, on Montre son cul.
C’est triste pour elle, l’exemple de la fille un peu bien foutue, jouant de ces charmes pour percer dans un milieu qui croit encore que la nudité est une transgression… Sa naïve vénalité adolescence fait elle l’idiotie utile de ce sous art contemporain ou la provocation est devenue l’académisme par excellence.