La soirée de mardi et une partie de la nuit dernière ont été marquées par une rébellion à la prison de Schrassig. Selon les autorités, aucun motif particulier n’explique ce comportement des détenus.
Dix-neuf détenus ont fait des étincelles, mardi soir. Le mouvement, parti vers 21h40, s’est traduit par un feu dans un réfectoire faisant quelques dégâts matériels mais aucun blessé. Mardi après-midi, Vincent Theis, directeur du centre pénitentiaire, et Felix Braz, ministre de la Justice, ont apporté des précisions sur les faits.
L’unité spéciale de la police grand-ducale est intervenue après que les fauteurs de trouble ont refusé de négocier un retour au calme avec l’administration pénitentiaire. Les policiers ont eu recours à « un usage de la force modéré », selon Vincent Theis et Felix Braz. Sur le coup de 2h30, la situation était totalement sous contrôle de sorte qu’aucun plan de crise ne soit nécessaire. Ceci d’autant plus qu’à l’arrivée de l’unité spéciale, 16 des 19 détenus impliqués avaient regagné leurs cellules, ont détaillé directeur et ministre.
Une enquête a été ouverte et confiée à la police judiciaire. D’ores et déjà, il apparaît que si « plusieurs incidents » liés à des mouvements de protestation ont été recensés ces derniers mois à Schrassig, cette mutinerie n’est en rien nourrie d’une quelconque revendication. Aucun motif religieux ne saurait être avancé, ont par ailleurs insisté les autorités qui semblent privilégier une hypothèse : la révolte a pu être provoquée par une consommation d’alcool.
Le Quotidien