Pour défendre leurs intérêts, les jeunes pousses pourront compter sur la Fédération luxembourgeoise des startups.
Cette nouvelle association a pour objet « la représentation et la défense des intérêts collectifs professionnels, moraux et économiques, sociaux et juridiques des personnes morales exerçant d’une façon habituelle une activité entrepreneuriale ou souhaitant l’exercer », selon ses statuts. Consciente de l’attractivité du Luxembourg pour les startups, on dénombre entre 400 et 500 jeunes pousses dans le pays, la Fédération luxembourgeoise des startups (FLSU) aura pour but de faire entendre leur voix.
Soutenue par la Chambre de Commerce et sa House of Entrepreneurship, la FLSU a une triple vocation : recenser les startups présentes sur le territoire, animer l’écosystème et fédérer les attentes des jeunes entreprises. Aujourd’hui, ces dernières n’ont aucun représentant et il leur est difficile d’exprimer clairement leurs attentes vis-à-vis du gouvernement, des organismes publics et semi-publics et des grandes compagnies.
« L’innovation devient un enjeu économique majeur pour le pays et le sera de plus en plus. De nombreuses startups sont aujourd’hui présentes sur le territoire. La FLSU a été créée afin de mutualiser les requêtes et de mettre en place un dialogue entre les startups et les autorités », explique Jérôme Grandidier, actuel président de l’association. Élodie Trojanowski, vice-présidente et secrétaire et Jean-Marc Dreystadt, vice-président et trésorier, complètent le bureau de l’association.
Construire un écosystème pérenne
Des élections se tiendront en juin prochain. « La FLSU souhaite regrouper les avis autour de problématiques phares telles que l’organisation des canaux de financement, l’open innovation, l’accueil, etc, afin de faciliter le dialogue entre ce secteur d’activité porteur de croissance et les autorités publiques », explique Élodie Trojanowski.
Depuis 2014, le Luxembourg se positionne en tant que « startup nation ». Si le pays a déjà fait de nombreux efforts pour tenter de faire du Grand-Duché une terre fertile pour les jeunes pousses innovantes, de nombreuses problématiques restent d’actualité, notamment sur la question du financement permettant de construire un écosystème pérenne. Il faut rappeler que pour le moment, le Luxembourg ne fait pas partie des places fortes en terme de startup contrairement à des pays européens comme le Danemark, ou des villes comme Berlin ou Amsterdam.
Les startups et startupeurs souhaitant lancer leur propre société sont donc invités à s’inscrire dès à présent sur le site flsu.org. L’adhésion est très rapide et gratuite la première année.
Jeremy Zabatta