Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Le Rock-A-Field (RAF) mis entre parenthèses cette année pour des raisons budgétaires, l’Atelier reste présent sur la carte des festivals du Luxembourg grâce au Siren’s Call. Un nouveau concept pluridisciplinaire mixant concerts, arts plastiques et culinaires.
Ces dernières années, le RAF a souffert d’une fréquentation en baisse et fin 2016, l’Atelier -organisateur de l’événement- décidait d’appuyer sur pause en 2017 afin de réfléchir à une nouvelle formule pour un retour en fanfare en 2018.
En attendant, un nouveau concept assurera la transition : le Siren’s Call, qui proposera musique, installations artistiques et stands de restauration. Mis sur pied en collaboration étroite avec Neimënster, ce rendez-vous aura lieu au lendemain de la fête nationale, le 24 juin, au cœur du Grund. Une grand-messe musicale qui résonnera depuis le parvis de l’abbaye de Neumünster à l’église Saint-Jean, puis au Melusina pour une ambiance clubbing.
L’affiche, dévoilée mardi, sera plutôt branchée electro-folk et gorgée de rythmes R’n’B. A l’image des Belges d’Oscar and the Wolf. Sont également annoncés, entre autres, Møme et son cocktail doux acidulé de pop electro planante et ondulations synthétiques, le songwriter néerlandais Thomas Azier à qui l’on doit un bijou aux contours futuristes, Red Eyes.
La scène grand-ducale sera portée par deux représentants de choix : l’hypnotique Cleveland -aka Andrea Mancini- qui, comme son nom ne l’indique pas, navigue entre Luxembourg, Berlin et Bruxelles; et Napoleon Gold aux arrangements à la fois minimalistes et envoûtants. Bref, le Siren’s Call lance un appel charmeur, auquel il serait difficile de ne pas répondre !
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