Bien que plusieurs communes avaient décidé d’interdire feux d’artifices et pétards durant la Saint-Sylvestre, de nombreux fêtards n’ont pas respecté la consigne. De nombreux autres incidents, sur fond d’alcool, ont en outre émaillé la nuit du Nouvel an.
De dimanche à lundi, entre 15h et 4h du matin, le 113 a reçu une soixantaine d’appels de riverains incommodés. Bien que ce type de trouble ne fait pas partie des urgences traitées par la police, des patrouilles se sont rendues sur les lieux. A chaque fois pour rien, les feux d’artifice étant terminés et les appelants n’étant pas en mesure de dire qui les avait tirés.
Lorsque les équipes étaient déjà sollicitées pour des faits plus importants au cours de la nuit, les réclamations ont été gérées depuis le standard et il a été conseillé aux demandeurs de déposer plainte dans les commissariats en journée.
Le réveillon a par ailleurs été émaillé d’incidents habituels et violences, généralement liés à l’alcool, à savoir disputes familiales, bagarres dans les bars et restaurants ou en pleine rue. Treize cas ont nécessité une intervention policière sur place.
Il démonte les roues d’une voiture garée devant chez lui
Des personnes ont aussi été blessées dans quatre cas, notamment à Vianden où une fête privée dans un appartement a dégénéré vers 21h et plusieurs des invités se sont retrouvés à l’hôpital. Peu après minuit, les fonctionnaires ont dû de nouveau se rendre à la même adresse lorsqu’un des invités, qui devait rentrer chez lui, a décidé de retourner à la soirée et a voulu défoncer la porte d’entrée avec une chaise. A leur arrivée, l’homme ivre lançait divers objets qui lui passaient sous la main. Il a été menotté et reconduit à l’hôpital où il a tenté de saisir l’arme d’un policier, avant de lui cracher dessus et lui donner des coups de pied.
Autre intervention peu banale, cette fois à Tétange dans la rue principale. Vers 2h, un riverain a sollicité la police pour faire enlever une voiture garée sur sa propriété, mais il lui a été expliqué que seuls les stationnements gênants sur la voie publique pouvaient être mis à la fourrière. Furieux, il a alors démonté les quatre roues et mis des parpaings à la place avec l’aide d’une autre personne. Ce qui n’a évidemment pas plu au propriétaire de la voiture et la situation s’est envenimée. Les fonctionnaires ont dû intervenir pour calmer les esprits et ordonner le remontage des roues.
En outre, plusieurs cas de conduite en état d’ébriété, sans permis ou sous l’influence de stupéfiants ont été relevés. Six permis ont été retirés.
Enfin, cinq individus particulièrement alcoolisés et menaçants ont passé la nuit en cellule de dégrisement.
Le Quotidien