Donald Trump a jugé lundi, au terme du sommet du G7, qu’il était réaliste d’envisager une rencontre avec le président iranien, Hassan Rohani, dans les prochaines semaines, comme l’a évoqué Emmanuel Macron.
À la question : « Est-il réaliste que vous rencontriez M. Rohani dans les prochaines semaines? », le président américain a répondu par l’affirmative devant la presse à Biarritz, après que son homologue français, Emmanuel Macron, a estimé désormais réunies les conditions pour une rencontre entre les deux hommes.
En effet, Emmanuel Macron a déclaré lundi que les discussions au G7 avaient créé « les conditions d’une rencontre et donc d’un accord » entre les présidents américain et iranien sur la crise du nucléaire iranien. Le président français a dit espérer que cette rencontre puisse s’organiser « dans les prochaines semaines ». « Rien n’est fait, les choses sont éminemment fragiles », a-t-il prévenu au cours de la conférence de presse finale du sommet à Biarritz.
« À un moment donné, il faut qu’il y ait une rencontre » entre Trump et Rohani et « je souhaite que, dans les prochaines semaines, une telle rencontre » ait lieu, a déclaré Emmanuel Macron. Il a estimé que « le vrai changement » est que « le président Rohani s’est montré ouvert » lundi matin à une telle éventualité.
Pour le chef de l’État français, il s’agit de « voir comment on peut bâtir un nouvel accord nucléaire avec l’Iran », les Américains souhaitant qu’il porte sur « une période plus longue » et sur « davantage de sites surveillés ». Il n’a pas voulu en donner davantage de détails qui pourraient « fragiliser » les négociations.
« La France jouera le rôle qu’elle doit jouer avec l’Allemagne, la Grande-Bretagne » et les autres pays signataires de l’accord sur le nucléaire de 2015, dont les États-Unis ont décidé d’en sortir.