Accueil | A la Une | ArcelorMittal décore Paris pour les JO

ArcelorMittal décore Paris pour les JO


Les anneaux olympiques habillent la tour Eiffel. (Photos : dr/geraldine bruneel)

Le groupe sidérurgique a conçu et installé les anneaux olympiques et les Agitos, symboles des Jeux olympiques et paralympiques, sur la tour Eiffel et l’Arc de triomphe.

À deux semaines du lancement des JO-2024, Paris se pare de ses accoutrements olympiques. Alors que les sites sportifs sont montés aux quatre coins de la capitale, deux monuments symboliques de la ville ont revêtu deux autres symboles, ceux des Jeux olympiques et des Jeux paralympiques. C’est d’ailleurs une tradition pour les olympiades. Pour chaque édition, les anneaux olympiques et les Agitos sont exposés sur des monuments emblématiques de la ville hôte.

Pour son édition française, quoi de mieux que la tour Eiffel pour brandir les anneaux? C’est aussi ce qu’ArcelorMittal s’est dit. «C’était une évidence, mais nous avons tout de même gardé le lieu secret jusqu’à leur installation», dévoile le professeur Pierre Engel, qui a dirigé le projet.

Alors, en juin, les anneaux ont fait le déplacement du Grand Est à Paris avant d’être montés durant la nuit, à près de 84 mètres de haut, entre le premier et le second étage de la tour. Une position qui a d’ailleurs demandé réflexion : «Nous les avons installés plus haut et les avons faits plus grands que ce qui était prévu!» Cela fait donc un mois que la géante de fer porte encore plus de métal qu’à l’accoutumée. «Les anneaux font 29 mètres de long et 15 mètres de haut, et ils pèsent 30 tonnes.»

Les anneaux olympiques : un défi de construction

Mais avant de pouvoir trouver leur place sur le monument parisien, ils ont représenté un «défi» de construction pour les équipes d’ArcelorMittal. Côté esthétique, il n’y pas eu de difficulté puisque les anneaux n’ont pas changé depuis leur création en 1913. «Les cinq anneaux représentent les cinq continents et les couleurs représentent toutes les nations, car au moins l’une de ces couleurs était présente dans le drapeau de chaque pays», rappelle Ian Louden, directeur «branding» de la marque. «Le défi, c’était de construire quelque chose de relativement léger, tout en étant robuste et résistant au vent», explique le professeur.

Pour y arriver, ArcelorMittal a choisi de construire les anneaux avec leur acier «XCarb», un acier recyclé et recyclable. Il a été fondu à Châteauneuf, laminé à Dunkerque, puis découpé, plié et soudé près d’Épinal. L’édifice final est composé de 11 sections différentes. «Nous les avons assemblées, puis il a fallu mettre les anneaux à la verticale, les monter et enfin les attacher à la tour Eiffel.»

Les anneaux ont été installés durant la nuit.

Ils ont d’ailleurs dû réaliser et manufacturer le système d’attache. «Il y a des câbles de résistance au poids, des câbles de stabilité et des barres de compression pour résister au vent», développe Pierre Engel. Le tout avec un but esthétique : «Il ne faut voir que les anneaux, pas leur structure». Vus de l’extérieur, les anneaux donnent l’impression de flotter en l’air. Et vus du premier étage, le système dévoile son ingéniosité.

Dernier détail à régler : l’éclairage. «L’un des anneaux est noir, il n’existe pas de lumière noire…» La solution? «Nous avons décidé de les illuminer avec un éclairage complétement blanc durant la nuit», enquille le professeur. Les anneaux proposent donc deux versions : la version avec les couleurs originales en journée, et une version blanche et lumineuse lorsque le soleil se couche.

Nous avons gardé les lieux secrets jusqu’aux installations

Les Agitos, symboles paralympiques

Les Jeux paralympiques aussi ont le droit à leur symbole. Les Agitos. Il s’agit de trois arcs de cercle, respectivement rouge, bleu et vert. Ils représentent le mouvement. Cette fois-ci, c’est l’Arc du triomphe qui a été choisi pour porter ce symbole. Et il a aussi présenté ses défis : «L’Arc de triomphe est une leçon d’histoire pour les Français», commence le professeur. «Nous ne voulions pas l’abîmer, ni cacher ses sculptures.» Les Agitos sont donc perchés en haut de l’Arc, juste au-dessus des fresques, du côté faisant face aux Champs-Élysées.

Et comme pour les anneaux, il y avait aussi des défis techniques : «Nous ne voulions pas qu’il y ait de vibrations à cause du vent.» Alors ArcelorMittal a conçu une structure qui équilibre le poids. Chaque «Agito» est accroché indépendamment des autres à cette structure. «Chaque arc pèse une tonne et demie et mesure sept mètres sur trois, le cadre pèse neuf tonnes.» Ils ont été manufacturés avec le même acier que les anneaux, près d’Épinal.

Les Agitos sont éclairés grâce à une technique d’éclairage de projection externe. Ils sont ainsi visibles à toute heure de la journée depuis le 28 juin, date à laquelle ils ont été installés. Les anneaux et les Agitos seront accrochés durant deux mois, tout au long des Jeux olympiques. «Nous voulons ensuite leur trouver une seconde vie!», termine Pierre Engel.

L’Arc de triomphe porte les Agitos, symbole des Jeux paralympiques.

PUBLIER UN COMMENTAIRE

*

Votre adresse email ne sera pas publiée. Vos données sont recueillies conformément à la législation en vigueur sur la Protection des données personnelles. Pour en savoir sur notre politique de protection des données personnelles, cliquez-ici.