Nationale 1, 10e j. : l’Amicale finit en boulet de canon face au T71

Dimanche, le choc entre le T71 et l’Amicale, les deux meilleures formations du pays de ces quatre ou cinq dernières années, a largement tourné en faveur du champion : l’Amicale, qui a conclu par un cinglant 16-2!

Après avoir été surpris lors du premier match, les joueurs de l’Amicale ont pris leur revanche en infligeant à leur meilleur ennemi dudelangeois une cinquième défaite en dix matches.

Cet habituel choc n’en est plus vraiment un, tant le T71 peine à retrouver son jeu. Les Dudelangeois font le dos rond en attendant le retour de Chris Jones. Et même s’ils ont gagné le match aller, c’est bien l’Amicale qui part favorite de cette rencontre.

Un match qui démarre sur un faux rythme, avec deux formations qui prennent leurs marques et étudient leur adversaire. On se neutralise de part et d’autre et on sent la concentration présente des deux côtés du parquet. Notamment Cory Johnson qui fait étalage de tout son talent, tant en attaque qu’en défense. Avec une réussite de 50  % dans cette première période, il maintient littéralement son équipe en vie.

D’autant plus que Tom Schumacher, lui, n’a pas l’air d’être dans un grand jour, fortement perturbé par la défense d’un Samy Picard qui ne lui laisse pas le moindre répit.

Sous la pression défensive adverse, les Dudelangeois doivent trouver d’autres solutions. Malgré tout, les débats sont équilibrés dans ce premier quart (21-24).

L’intensité va continuer d’augmenter. Et à ce petit jeu, les Fraisiers se montrent à l’aise pour garder leur calme et faire circuler le ballon.

Une addition très lourde

Le collectif steinselois fonctionne à plein et oblige les Dudelangeois à énormément d’efforts. Tant bien que mal, les locaux tiennent le choc. Et ils auraient même pu profiter de la sortie sur blessure de Coleman, impérial aux rebonds mais touché à l’arcade. Il n’en a rien été.

À la pause, l’écart n’est pas énorme (6 points) et tout reste possible d’un côté comme de l’autre. Et c’est remontés comme jamais que les joueurs du T71 effectuent leur retour sur le parquet : les hommes de Phil Dejworek sèment littéralement la zizanie dans la défense de l’Amicale et refont leur retard en deux temps, trois mouvements. Un point de retard à dix minutes de la pause, Dudelange est tout près.

Dans ce troisième quart, Nelly Stephens aura fait beaucoup de bien, mais sa quatrième faute l’obligera à freiner son engagement lors des dix dernières minutes.

On sent les deux équipes fatiguées. Il faut dire que l’Amicale évolue sans Eric Jeitz, touché au dos, qui manque donc à l’appel.

Ses partenaires doivent du coup redoubler d’efforts pour terminer le match en beauté. Et ils le font d’une manière impressionnante! En effet, le T71 ne parvient plus à poser son jeu. D’un coup, les Dudelangeois paraissent totalement incapables d’inscrire le moindre panier : un seul en dix minutes. Dans ces conditions, compliqué de gagner un match!

En face, la défense de l’Amicale s’est montrée intraitable. Et dans la foulée, l’attaque est au diapason avec un cinglant 14-0 qui condamne définitivement le T71.

Au final, l’addition est lourde pour les locaux, revenus à un point de Steinsel aux abords du dernier quart, mais qui ont totalement explosé dans les dix dernières minutes. Ils ne marquent que 56 points chez eux. Il faut certainement remonter à très loin pour voir une telle disette offensive côté dudelangeois.

Aujourd’hui, le T71 n’est pas qualifié pour les play-offs et occupe la septième position au classement. Et quand on sait que le prochain match est un déplacement périlleux du côté de la Moselle, il y a de quoi être inquiet.

Pour l’Amicale, en revanche, tout va bien. Le champion en titre est coleader. Et devrait profiter de la réception de l’Arantia pour confirmer son statut.

Jessy Ferreira