Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Tenus en échec à l’aller, les Bascharageois reçoivent les Estoniens de Tallinn avec l’idée de laver cet affront et ainsi retrouver les Ukrainiens du HC Motor au 2e tour de l’European Cup.
«On a aussi l’avantage de jouer l’aller là-bas. C’est toujours bien puisque si jamais il y a un problème, on aura l’occasion de pouvoir prendre notre revanche lors du retour à la maison», nous confiait l’entraîneur Zoran Radojevic, deux jours avant de s’envoler en direction de l’Estonie, à environ 2 000 km du Grand-Duché, pour y défier les Tallinnois, et ce, à l’occasion de la manche aller du 1er tour de l’European Cup que dispute Käerjeng après un an d’absence.
Devant des locaux qui n’avaient plus gagné en compétition officielle depuis le 15 mai 2022, soit une spirale infernale de… 34 défaites consécutives, un «problème», du moins un demi, il y en a bel et bien eu un puisque, en raison d’un retard à l’allumage, ses hommes ont dû s’employer pour repartir avec le nul (26-26). «Je pense qu’on est un peu allés là-bas la fleur au fusil. Et on s’est fait calmer d’entrée en prenant un 3-0. Derrière, on a essayé de recoller et on n’y arrivait pas. On était même menés 13-4 après avoir pris un 7-0. Eux, ils étaient directement à 100 % et nous, on a fait trop d’erreurs. On était méconnaissables en première mi-temps. On s’est vraiment trompés», explique Pierre Veidig.
«Ne pas les laisser espérer»
Mais grâce à une deuxième période de bien meilleure facture sur laquelle «il faut s’appuyer», les Bascharageois ont évité une fâcheuse défaite, laissant tout de même les Estoniens en vie avant le retour, prévu ce samedi à 17 h 30 au Um Dribbel. S’ils étaient privés de Tom Meis et Yacine Rahim lors du premier acte, cette fois le gardien Jérôme Michels, auteur d’une bonne performance dans la capitale estonienne, et ses partenaires devraient être au complet devant leur public pour la revanche.
Et pour s’éviter toute mauvaise surprise au cours de celle-ci, l’ailier gauche connaît la marche à suivre : «Déjà, il ne va pas falloir les laisser espérer : un match dure 60 minutes et non 30. On va aussi devoir être beaucoup plus agressifs en défense.» Motivation supplémentaire, si toutefois il en faut une, en cas de qualification, l’international luxembourgeois et les siens affronteraient les Ukrainiens du HC Motor au 2e tour dans une affiche de prestige face à un club «largement confirmé en Coupe d’Europe».
Berchem aura fort à faire
À l’instar de Käerjeng, le HC Berchem a lui aussi bouclé son premier round face aux Autrichiens du Fivers, «une équipe professionnelle», en arrachant le nul (33-33). S’ils étaient en retard de deux unités à trois minutes de la sirène, Slobodan Ervacanin n’a pas tremblé pour planter les deux derniers pions de la partie, permettant ainsi aux Berchemois de revenir à hauteur dans les ultimes instants de la rencontre.
«Ça aurait peut-être été plus facile si on avait gagné mais bon, ce match nul nous donne quand même des opportunités avant la revanche», commentait le Serbe de 35 ans quelques secondes après le coup de sifflet final.
À Vienne (ce samedi à 19 h 30) et pour tenter de se hisser au 2e tour où ils pourraient rencontrer les Tchèques du HCB Karvina, les hommes de Marko Stupar vont devoir se montrer particulièrement solides défensivement, en surveillant notamment de très près le remuant ailier Eric Damböck, auteur de neuf réalisations (100 % au shoot) au centre sportif de Crauthem.
