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[Handball] Esch renverse Käerjeng


Loris Labonté et les Eschois poursuivent leur folle remontée : les voilà désormais troisièmes. (Photo : jean-jacques patricola)

Malmenés en première période, les quintuples champions en titre ont renversé les Bascharageois (27-30) pour s’offrir un quatrième succès de rang, samedi.

On n’arrête plus le Handball Esch ! Vainqueurs de Käerjeng (27-30), samedi soir, les joueurs d’Adrian Stot ont enregistré une quatrième victoire d’affilée, la cinquième en six rencontres de play-offs. De quoi s’emparer de la troisième place au détriment du HB Dudelange, battu chez lui au bout du suspense par les Red Boys. Surtout, le quintuple champion en titre s’offre six points d’avance sur son adversaire du jour, un matelas confortable (pour ne pas dire décisif) dans la course à l’Europe, l’objectif principal du club. «On savait qu’en gagnant ici, normalement, on devrait avoir de grandes chances de finir dans les quatre premiers», commente dans un grand sourire Lou Fancelli.

Coutumiers du fait depuis le début de l’année, les Eschois ont signé une remontada pour laisser les Bascharageois à quai. Car ce sont ces derniers qui avaient démarré pied au plancher après, il est vrai, plusieurs loupés de part et d’autre. En effet, il aura fallu attendre la troisième minute de jeu pour voir le premier but, œuvre de Trivic. Avant que Biel ne lui réponde du tac au tac (1-1, 5e). Mais à partir de cet instant, les visiteurs vont multiplier les approximations en tout genre telles que des pertes de balle, des mauvaises transmissions, etc. En face, les hommes de Zoran Radojevic s’en donnent à cœur joie.

Les feux follets Edgar, Karamehmedovic et Rahim punissent leurs hôtes (5-1, 11e). S’en est trop pour l’entraîneur du HB Esch, Adrian Stot, qui pose un temps mort. Et si dans un premier temps, son équipe réduit l’écart (7-4, 17e), le remuant pivot Trivic se charge de faire mal à la défense adverse (12-6, 21e). Sauf que dans la foulée, son coéquipier Blazevic est exclu pour un vilain geste sur Kirsch. Le point de bascule ? Toujours est-il que les Eschois vont refaire une grande partie de leur retard en deux temps trois mouvements avec le quatuor Agovic-Fancelli-Tomassini-Kirsch à la manœuvre (13-12, 27e).

Tomassini au four et au moulin

Le momentum a clairement changé de camp. Et à la sirène, Hadrovic stoppe même le jet de sept mètres de Rahim, le troisième manqué par les locaux (15-14). Au retour des vestiaires, le gardien du champion sortant commence la deuxième mi-temps comme il a terminé la première, c’est-à-dire par une parade devant Karamehmedovic. Quelques secondes plus tard, Tomassini égalise avant de mettre Labonté sur orbite (16-17, 34e). Voilà Esch aux commandes pour la première fois de la partie. Dès lors, on se livre un combat de chaque instant. Aucune des deux formations ne semble être en mesure de s’échapper au tableau d’affichage.

Si Fancelli est costaud sur son aile droite, l’arrière du HBK Y. Lallemang est lui aussi inspiré dans son rôle (22-23, 43e). La tension est palpable et à l’heure d’attaquer le money time, rien n’est fait. Ou plutôt, tout reste à faire (25-24, 51e). Mais par la suite, la situation va se décanter : ce diable de Tomassini fait mouche, puis envoie une passe laser longue distance à Biel (26-28, 56e). Nerveux, les Bascharageois ont malgré tout l’opportunité de revenir à hauteur.

C’était compter sans l’arrêt de Journet qui met en échec Karamehmedovic. De l’autre côté, Agovic ne se fait pas prier pour donner le coup de grâce (27-30). «On a fait ça tous ensemble, en équipe. On a réussi à bien jouer collectivement. C’est une victoire importante», savoure Lou Fancelli. À l’inverse, Käerjeng s’enfonce encore un peu plus.

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