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[Football] Roud Léiwen : la voie se libère-t-elle pour Olesen ?


Mathias Olesen, ici sous les couleurs de la sélection. (photo archives Editpress/Gerry Schmit)

Le départ d’Ellyes Skhiri à Francfort pourrait permettre à l’international luxembourgeois Mathias Olesen de grimper dans la hiérarchie des milieux à Cologne.

Avec 32 titularisations en 34 journées, dont 31 matches complets, 2 857 minutes et 7 buts au compteur, ce qui en fait le joueur de champ le plus utilisé de l’effectif et le meilleur buteur de Cologne en 2022/2023, et 12,3 kilomètres parcourus en moyenne par rencontre, c’est peu dire qu’Ellyes Skhiri était incontournable dans l’entrejeu du FCK, un statut glané dès son arrivée en 2019 en provenance de Montpellier.

Et, puisque Mathias Olesen n’a, lui, eu que 526 minutes, réparties en 16 apparitions (14 en championnat, 2 en Conference League), à se mettre sous la dent avec l’équipe première des Boucs cette saison, qui devait être celle de son éclosion après trois premières entrées en Bundesliga au printemps 2022, il est tentant de penser que l’international tunisien, présent au dernier Mondial au Qatar, constituait l’un des principaux freins à l’émancipation du Roude Léiw en club.

Skhiri avec Toppmöller, Olesen promu supersub ?

Les prochains mois devraient permettre de mesurer la crédibilité de cette théorie : Skhiri n’est plus un joueur de Cologne, depuis mercredi. Proche de signer à Lyon en janvier, et pisté notamment cet été par Wolfsburg et l’AC Milan, le milieu né en France, en fin de contrat depuis le 30 juin, a préféré rejoindre Dino Toppmöller (ex-F91) à l’Eintracht Francfort, avec qui il s’est engagé pour les quatre prochaines saisons et disputera fin août les barrages de la Conference League (C4).

Si l’international espoirs allemand Eric Martel (21 ans) et l’international autrichien Dejan Ljubicic (25 ans), respectivement apparus 29 et 27 fois cette saison, ont pris une belle longueur d’avance sur lui, et que le Danois Jacob Christensen (né, comme lui, à Copenhague en 2001) a été recruté libre en provenance de Nordsjaelland, Olesen peut profiter du vide laissé par le Tunisien pour s’affirmer comme le joker n° 1 à la récupération.

Voire s’immiscer dans le onze du FCK, si d’aventure Steffen Baumgart, adepte du 4-2-3-1, décide d’inverser le triangle de son milieu pour s’appuyer sur un entrejeu avec une sentinelle et deux relayeurs. Un rôle dans lequel Olesen a excellé, devant Christopher Martins et aux côtés de Leandro Barreiro, le 20 juin dernier avec les Roud Léiwen en Bosnie (0-2), entre rigueur tactique, sens du placement, propreté dans le jeu et goût du duel. De quoi donner des idées à son coach?

CHANOT N’AVANCE PAS

Enfin relancé dimanche à Montréal (0-1) après 12 matches sans victoire, New York City n’est pas parvenu à enchaîner. Malgré la présence en défense centrale de leur capitaine Maxime Chanot, les Citizens, longtemps menés par le Charlotte FC et revenus à la 81e minute, n’ont pris qu’un point (1-1) dans la nuit de mercredi à hier, et signé là leur 6e nul en sept journées, et le dixième, déjà, en 22 matches de championnat. City reste donc 11e de la conférence Est, derrière Charlotte et hors des places qualificatives pour les play-offs.

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