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[Souvenirs de vacances] Les vacances de Claude Wiseler


De Florence ou de la côte belge, Claude Wiseler a des centaines de souvenirs de vacances à partager. (photo : archives famille Wiseler)

Durant l’été, Le Quotidien vous a proposé une série sur les vacances d’enfance de personnalités des mondes politique, culturel et sportif. Claude Wiseler, le président du groupe parlementaire du CSV, clôt la saison. Vacances intellos, camps de scouts et séminaires de jeunes chrétiens ont occupé les étés du jeune Claude Wiseler. Récit avec photos.

Pourvu qu’il ne soit pas seul. « Peu importe où on partait, ce que j’adorais par-dessus tout, c’était d’être entouré », confie d’emblée Claude Wiseler, le président du groupe parlementaire chrétien-social. Enfant unique, fils de parents enseignants, le jeune Claude Wiseler grandit dans le quartier de Belair à Luxembourg. C’est là qu’il passe la moitié de ses vacances d’été, alors que l’autre partie de la belle saison est réservée à des voyages.

Le petit Claude, auprès de son père.

Le petit Claude, auprès de son père.

« J’habitais à cette époque rue Gaston-Diederich et, à l’arrière de la maison, il y avait un vaste terrain vague, aujourd’hui construit, qui était notre principal terrain de jeu, surtout pour les parcours à vélo », raconte-t-il. L’endroit en question est aujourd’hui le nouveau quartier né de la percée entre l’avenue Gaston-Diederich et la rue des Aubépines.

Il ne faut pas pour autant s’imaginer le jeune Claude Wiseler passer ses vacances d’été à faire du vélo ou à jouer au foot et au basket dans la cour de l’école de son quartier. Chaque chose en son temps et chez les Wiseler tout était bien réglé et bien planifié. « Les premières semaines d’été, je les passais chez les scouts », raconte l’ancien ministre.

Louveteau dans le groupe Prince-Henri de Belair, il attendait avec impatience les camps qui lui permettaient cette vie en groupe qu’il affectionnait tant. Il ne partait pas bien loin, dans l’Oesling ou encore dans les Vosges, mais le lieu et la distance n’avaient pas d’importance pour Claude Wiseler, heureux d’être tout simplement entouré et de partager jeux et expériences avec des camarades.

Cette vie en groupe, il la connaîtra aussi avec la Jeunesse étudiante chrétienne (la JEC), une association qu’il fréquente très jeune et qui l’emmènera dans les Hautes-Alpes pour des séjours à Vaunières, dans des hameaux qui accueillent des séminaires pour jeunes. « On travaillait sur une œuvre commune. C’était très enrichissant et très éducatif avec les pères jésuites », se souvient Claude Wiseler.

«Il fallait tout voir»

À la Chambre, président du groupe CSV.

À la Chambre, président du groupe CSV.

Des souvenirs, il en a vu passer des tas en cherchant les photos d’époque susceptibles d’illustrer le récit qu’il nous livre. « J’ai eu des tas d’images en tête qui me revenaient à mesure que je regardais ces photos », lâche-t-il, un brin nostalgique. Parmi ces souvenirs, les voyages avec ses parents. L’autre composante des vacances d’enfance de Claude Wiseler.

Il y a eu la période dite classique qui comprenait les séjours sur la côte belge ou sur la Côte d’Azur. « Mon père était un intello incapable de monter une tente, alors nous louions des bungalows dans les campings ou à proximité des plages. Je suis tombé sur des photos de l’époque où nous allions à La Capte, un quartier d’Hyères », dit-il en tendant une vieille photo jaunie où on le voit poser aux côtés de son père en août 1962, il a alors 2 ans.

Jeune louveteau dans le groupe Prince-Henri de Belair.

Jeune louveteau dans le groupe Prince-Henri de Belair.

Quand le jeune Claude Wiseler atteint ses 10 ans, il est moins question d’aller bâtir des châteaux de sable sur les plages. « À partir de cet âge, les vacances sont devenues culturelles », confie-t-il. Il suit alors ses parents dans les grandes villes touristiques et surtout historiques. « Le nombre de musées et d’églises à voir était impressionnant », en sourit-il encore.

Il usera ses semelles à parcourir la richesse culturelle de Florence ou de Paris. « Parfois, c’était trop et cela m’ennuyait. Mais à Florence, par exemple, il fallait tout voir! Mais il m’arrivait au contraire d’être fasciné par un lieu comme j’ai pu le ressentir à Rome et à Pompéi ou en Sicile », se souvient-il.

Enfin, les vacances d’enfance n’auraient pas été ce qu’elles étaient sans les livres. « Je ne me souviens pas d’avoir passé des vacances sans livres. J’en suis même absolument certain! J’adorais lire », confie celui qui a dévoré tous les romans d’aventures de Karl May, dont le héros le plus connu est l’Apache Winnetou. « J’étais un littéraire et l’opéra m’ennuyait beaucoup à l’époque. En revanche, vers l’âge de 13 ans, j’ai commencé à développer un intérêt pour la peinture », déclare Claude Wiseler.

Florence et les innombrables musées visités sur les talons de ses parents ont eu un effet bénéfique sur le jeune garçon qu’il était.

Geneviève Montaigu

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