Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
À la tête de trois boutiques de cigarettes électroniques en Moselle, dont une à Hayange, Dominique Calastretti a lancé sa propre gamme de liquides.
«Les tabacs qui tabassent», «Super-Fruits – Les fruits qui donnent du pep’s», «Les fluides de la crypte – une gamme de liquide qui va vous hanter». Dominique Calastretti et son épouse Caroline ont le sens de la formule. Pour promouvoir leurs gammes de liquides pour cigarette électronique, le couple Algrangeois a joué la carte de l’humour… et du pastiche. Le business de la vape n’a pourtant rien d’une blague. Avec ses trois boutiques, Dominique est à la tête d’une activité florissante. Dopé par la hausse du prix du tabac, et par une certaine prise de conscience de ce problème de santé publique, le marché de la vape est en forte croissance. «Je fumais un paquet par jour et en un mois, j’ai réussi à arrêter grâce à la cigarette électronique», rapporte Dominique, premier partisan de la clope branchée.
Si elle est moins nocive que sa cousine consumable, la vape a aussi meilleur goût. C’est justement en voulant associer l’utile à l’agréable que l’Algrangeois a développé sa propre gamme de jus, sous la marque Coyote Vape. L’idée d’associer lui-même les saveurs remonte à ses débuts dans le monde de la e-cigarette. «Dès 2016, je concevais mes propres liquides. Ils étaient fabriqués à Paris, puis je les vendais ici.» Ses recettes font alors un tabac.
Vingt-et-une saveurs proposées
En 2019, quelques mois après l’ouverture de sa boutique hayangeoise (Café Vape), il inaugure le bar à jus. L’idée : proposer au client d’associer lui-même ses saveurs. Si le concept ne rencontre pas le succès attendu, il n’entame pas la motivation du commerçant, ni son goût immodéré pour la chimie… Il y a deux ans, l’Algrangois commence à commercialiser sa propre gamme de liquides. Avec le temps, elle s’est étoffée et de nouvelles saveurs sont apparues. Désormais, c’est sous la marque Coyote Vape, que Caroline dirige, qu’il entend séduire sa clientèle. Super-Fruits, Stradivarius, Les chevaliers de la Vape Ronde, Les Fluides de la Crypte… Des gammes aux noms évocateurs, qui représentent entre 15 % et 20 % des ventes en boutique. «Nous proposons 21 saveurs, auxquelles il faut ajouter les sept nouvelles saveurs de la nouvelle gamme sortie en décembre», explique-t-il. En avril, 18 goûts supplémentaires viendront compléter l’offre.
Pour l’instant, la marque est labellisée 100 % made in France, puisque les liquides sont fabriqués dans un laboratoire alsacien. Mais des pourparlers sont en cours avec une entreprise messine. Objectif : «réaliser un produit 100 % mosellan». De quoi donner des idées de cadeaux 100 % locaux…
Damien Golini (Le Républicain lorrain)
