[Sélection nationale] Östersund – Lipperscheid en près de 20 heures pour Gerson!

C’est presque un contre-la-montre qu’a réalisé Lars Gerson pour être présent dimanche au stade Josy-Barthel lors de la rencontre face à l’Albanie.

Samedi après-midi, l’international luxembourgeois était présent sur le banc lors du déplacement, en championnat suédois, de son club du GIF Sundsvall du côté d’Östersund, une ville située en plein centre de la Suède. «Après le match, je suis rentré en car avec mes équipiers. C’était 2 h 30 de route. Je suis rentré chez moi pour 23 h…», expliquait le milieu défensif. Ce dernier a ensuite pris le train pour rejoindre la capitale suédoise, Stockholm, et son aéroport. «Un voyage de 4 heures, précise-t-il. J’avais réservé une cabine avec couchette afin de pouvoir un peu dormir, mais cela a été très compliqué d’y arriver…» Et ce ne fut pas plus facile dans les deux avions qu’il a ensuite pris consécutivement. «Le premier faisait Stockholm – Munich et le deuxième Munich – Luxembourg. Au final, j’ai débarqué à 14 h 30 le dimanche à l’hôtel à Lipperscheid.»

Soit 4 h 30 avant le coup d’envoi de Luxembourg – Albanie et… plus de 20 heures après la fin de sa rencontre de championnat la veille. C’est peu dire que le joueur du GIF Sundsvall est motivé par les rencontres disputées avec la sélection. «J’étais un peu fatigué», sourit l’international de 27 ans, qui a ensuite pris une petite douche, préparé ses affaires et assisté à la mise en place tactique en vue de l’opposition face aux Albanais. «J’ai l’habitude des longs voyages, mais c’est la première fois que cela m’arrive d’en faire un ainsi la nuit. Mais une fois que tu es sur le terrain et que tu commences à jouer au foot, tu oublies tout. Qui plus est quand on gagne comme dimanche.»

«Pas encore à 100 %»

Une victoire à laquelle il a participé le temps des dix dernières minutes. Sa blessure musculaire au quadriceps n’est donc plus qu’une histoire ancienne? «J’ai effectué trois séances avec mon équipe en Suède, en plus des quelques minutes jouées au Barthel. Je n’ai plus mal, mais je ne suis pas encore à 100 % non plus. Je n’arrive pas encore, par exemple, à mettre toute la force que je voudrais dans le ballon lorsque je tire. Mais on va dire que je vais mieux de jour en jour.» Sera-ce suffisant pour être titulaire à Rotterdam vendredi? «Je vais tout donner pour que ce soit le cas. Après, comme à chaque fois, ce sera au sélectionneur de faire ses choix.»

J. C.