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Et ce soir, elle sera où la surprise ? Curci ?


(Photo : Luis Mangorrinha / Le Quotidien).

Luc Holtz aime les surprises. Mais peut-il reconduire une attaque à deux pointes, comme face à Malte ?

Luc Holtz a suffisamment répété que l’une des clefs du football moderne quand d’autres s’acharnent à défendre l’idée que les automatismes, ça ne peut pas faire de mal, pour que ce duel de visions prenne tout son sens samedi soir, contre le Liechtenstein, dans l’un de ces duels qui offriront au Grand-Duché le statut d’ultrafavori.

Comme remuer le Liechtenstein aussi fort que l’Islande (0-7) et au moins autant que le Portugal (4-0) ? Avec deux attaquants, comme face à Malte ?

La tentation était forte d’aller demander son avis à notre consultant, l’ancien champion du Luxembourg 2021 avec le Fola, Sébastien Grandjean. Dont la première question, avant même de savoir comment le sélectionneur pourrait être tenté de concevoir son attaque, est la suivante :

«Veut-il toucher à son sacro-saint triangle du milieu de terrain, sachant qu’on ne doit pas toucher à Martins et Barreiro, mais qu’Olesen, pour moi, pourrait aussi redescendre en défense ?» Parce que pour le reste, il aimerait absolument revoir Rupil en soutien d’attaque : «Il a été bon! Il a juste été victime du rendement offensif de ses coéquipiers et du fait que Borges et Gerson dézonaient, délaissant l’axe et le lui abandonnant. Seul, il manquait de poids.»

Alessio Curci, c’est LA grosse cote?

Une évidence pour le technicien, quand bien même il avoue ne pas avoir «scouté» l’adversaire mais s’attend au même bloc bas que Malte. «C’est bien pour cela qu’il faudra beaucoup plus dédoubler dans les couloirs.»

Mais s’il devait mettre une piécette sur une petite surprise, elle viendrait plutôt d’Alessio Curci, seul joueur à ses yeux à pouvoir apporter de la profondeur, même face à un bloc bas. «Contre Malte, à mon goût, il a beaucoup trop fonctionné en décrochage. Mais c’est un garçon qui peut rester haut, et même travailler dos au but parce qu’il est puissant et technique. Mais il peut aussi aller attaquer le dos de la défense et là, cela pourrait servir à un Danel Sinani – qui sera titulaire, c’est une évidence –, venant de la deuxième ligne avec sa qualité de frappe.»

En tout cas, pour le technicien belge, pas le moindre doute, il «faut deux attaquants». Et apporter suffisamment de vitesse et de précision dans les enchaînements pour s’assurer de retrouver le sens du but.

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