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Cours d’eau à sec : « Il faudrait deux semaines de pluie consécutives »


Au cours du mois de juillet, les niveaux de l’Oesling sont déjà passés à un quart par rapport aux normales. (Photo d'archives LQ).

L’année 2022, avec ses vagues de chaleur et un déficit de précipitations, s’annonce comme une année de sécheresse record. Les cours d’eau du pays en souffrent et présentent des niveaux extrêmement bas, certains sont même à sec.

Compte tenu de la situation critique actuelle des cours d’eau du pays, le ministère de l’Environnement et l’Administration de la gestion de l’eau rappellent l’interdiction de tout prélèvement dans les eaux de surface, même couvert par une autorisation, et invite à réduire fortement les pêches sur les cours d’eau, « afin de ne pas compromettre davantage la survie des organismes aquatiques et d’engendrer une dégradation potentiellement irréversible de la qualité des eaux de surface ».

Les conditions météorologiques s’annoncent stables, ce qui prolonge le déficit pluviométrique et la sécheresse actuelle. Des averses ou des orages localisés sont néanmoins possibles dès la fin de cette semaine, mais ne changeront guère la situation critique des cours d’eau. « Il faudrait au moins deux semaines de pluie consécutives pour améliorer significativement la situation », fait savoir le ministère dans un communiqué.

Un événement « rare et inquiétant »

Depuis le mois de mars 2022, les niveaux des cours d’eau sont passés à la moitié de ceux observés entre 2002 et 2020. Au cours du mois de juillet, les niveaux de l’Oesling sont déjà passés à un quart par rapport aux normales. L’Our et la Haute-Sûre présentent également des niveaux particulièrement bas et inquiétants.

Les niveaux des cours d’eau du sud du pays sont moins fortement impactés. En juillet, ils étaient en moyenne à moins de 60 % des niveaux mensuels normaux. En août, certains petits cours d’eau sont déjà à sec. Un évènement rare et inquiétant, encore jamais observé sur certains ruisseaux.

« La tendance à la baisse des débits est confirmée par le réseau d’observation des étiages de la dernière semaine. Des valeurs critiques sont mesurées depuis juillet, surtout à l’Oesling, mais aussi sur l’Attert et la Moselle », souligne le ministère.

Un commentaire

  1. Et ce n’est peut-être que le début…

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