BlocX à Esch : un parcours Ninja Warrior pour se dépasser

Depuis son ouverture en octobre dernier, la salle de sport BlocX a installé un parcours Ninja Warrior. Une discipline assez proche de l’escalade qui attire beaucoup les plus jeunes.

Max s’élance sur le parcours et le traverse avec ce qui semble être de la facilité. D’un crochet à l’autre, son corps se balance et ses bras se tendent dans une parfaite chorégraphie. Autour de lui s’étend un espace impressionnant de murs et blocs d’escalade, mais aussi plusieurs parcours de Ninja Warrior.

En cet après-midi, le lieu est assez calme et les grimpeurs présents très concentrés sur leurs ascensions. Située à Esch-sur-Alzette, la salle de sport BlocX a ouvert ses portes en octobre dernier. Au programme : de l’escalade de bloc, du parkour, du Ninja Warrior, mais aussi du yoga et du fitness.

Max est l’un des entraîneurs de la salle. Il enseigne aux petits et aux plus grands les techniques pour grimper, escalader et se déplacer dans les airs. «Je leur apprends des positions comme les animaux. Ils doivent s’accrocher comme des singes, atterrir comme des chats et marcher comme des crocodiles !»

Le parcours Ninja Warrior est très complet pour tout le corps. «Tous les muscles travaillent et même quand on a l’impression de n’utiliser que les bras, on a forcément besoin des abdos et des jambes», explique le coach. Combinée à de l’escalade, de la musculation et des exercices de souplesse, la condition physique ne peut être qu’excellente.

Le parcours Ninja Warrior, venu du programme télévisé diffusé en France et en Allemagne, est une première sur le sol luxembourgeois. L’objectif affiché par BlocX est d’attirer des fans de l’émission dans la salle et ainsi leur faire découvrir la discipline et toutes ses cousines enseignées ici.

«Il y a un vrai succès du cours Ninja Warrior sur les enfants de 9 à 12 ans», note Max. Si aucun habitué de la salle n’a été repéré pour la télévision, ça ne saurait tarder. «J’entraîne une petite de 14 ans qui rêve de faire l’émission, elle est super motivée et déterminée. On espère qu’elle arrivera jusqu’à son objectif.»

Les enfants ont le droit de monter sur le parcours dès 9 ans s’ils sont accompagnés d’un coach. «Ils tentent des choses que même moi je n’oserais pas, s’amuse Max. Je pense qu’ils ne se posent pas de question, contrairement aux adultes.» En cas de chute sur le parcours, l’atterrissage se fait sur un airbag géant qui remplace l’eau habituellement utilisée à la télévision.

Après plusieurs mois d’ouverture, le complexe sportif a trouvé ses habitués. «Il y a encore de nouvelles têtes qui arrivent assez régulièrement et qui viennent découvrir les disciplines», confie Max. Il faut dire que depuis quelques années, l’escalade est très prisée par les Allemands, les Français et les Belges. Et elle attire de plus en plus, notamment grâce à de nombreuses vidéos sur les réseaux sociaux.

«L’escalade, c’est vraiment une communauté. Même si tu commences une séance en grimpant seul, tu es sûr qu’à la fin toutes les personnes autour de toi sont devenues tes amis. Tout le monde est là pour s’aider et se conseiller sur une voie.»

Un dernier avantage mis en avant par Max pour ceux qui ne seraient pas encore convaincus de s’y mettre : «Les progrès se voient très vite sur les parcours. Si ça ne marche pas la première fois, c’est sûr que la deuxième, on aura avancé d’un pas supplémentaire.»