L’agrandissement de la famille européenne était au menu d’une réunion informelle du Conseil des affaires générales à Copenhague.

Le ministre des Affaires étrangères et européennes, Xavier Bettel, s’est rendu à Copenhague ce lundi et mardi pour participer à la réunion informelle du Conseil des affaires générales.

Placée sous le thème «De Copenhague à Copenhague», en référence aux présidences danoises de 1993 et 2002, lorsque des décisions clés ont été prises sur l’élargissement, les États membres et les pays candidats ont échangé sur l’élargissement de l’UE et l’intégration graduelle.

Dans son intervention, le ministre Bettel a mis en avant qu’il y a lieu de saluer «l’enthousiasme» pour l’Union européenne ainsi que pour l’adhésion dans la plupart des pays candidats, comme l’a montré la dernière enquête Eurobaromètre.

Concernant l’intégration graduelle, selon le communiqué diffusé par son ministère, le chef de la diplomatie a relevé l’importance des progrès effectués par les pays candidats, qui permettent de rallier le soutien nécessaire afin de poursuivre les réformes supplémentaires.

En ce qui concerne les critères de Copenhague, il a souligné que l’élargissement est un processus fondé sur le mérite et que ces critères, fondamentaux pour l’UE, doivent être remplis avant que les pays candidats n’adhérent à l’UE. Actuellement, les pays aux portes de l’Europe sont l’Albanie, la Macédoine du Nord, l’Albanie, la Bosnie-Herzégovine, le Monténégro, la Serbie, l’Ukraine, la Géorgie et la Turquie. 

Lors de la deuxième session, le ministre Bettel a mis en exergue que l’état de droit fait partie des valeurs fondamentales de l’UE tout en rappelant que celles-ci ne s’appliquent pas seulement aux pays candidats, mais également aux États membres. Ainsi, l’UE doit assurer leur respect, en utilisant tous les moyens mis à sa disposition, y compris à travers la conditionnalité.