[Cyclisme] Dans la roue des Luxembourgeoises

Christine Majerus et Nina Berton ont pris le temps de revenir, hier dans l’aire d’arrivée à Amnéville, sur leurs premiers jours sur les routes de cette édition 2024 du Tour de France femmes.

Après les cinq premières étapes de ce Tour de France femmes version 2024 et avant d’attaquer la montagne à l’occasion des trois dernières, Christine Majerus (SD Worx) et Nina Berton (Ceratizit) se sont confiées sur plusieurs points quelques minutes après avoir franchi la ligne d’arrivée hier à Amnéville.

La forme du moment

Christine Majerus : «Je sais pourquoi je suis là, je suis là pour travailler et c’est ce que j’ai fait ces premiers jours. Je pense avoir fait du bon boulot. Après, c’est vrai qu’on n’a pas eu beaucoup de chance sur les deux premières étapes, nous n’avons pas été récompensées à notre juste valeur et aujourd’hui (NDLR : hier), c’est particulier. Certes, on gagne, mais Demi (Vollering) a chuté donc il faudra voir les prochains jours.»

Nina Berton : «Ce n’est pas top parce que j’ai chuté le deuxième jour et après cette chute et avec toutes mes blessures (NDLR : touchée au niveau de la hanche droite et de l’avant-bras droit notamment) ce n’est pas très agréable, mais ça va mieux. Et ça va de mieux en mieux jour après jour. Ce n’était pas le meilleur départ pour le Tour et c’est aussi un peu triste parce qu’en fait, les étapes d’hier (NDLR : mercredi) et d’aujourd’hui (NDLR : hier), c’était un peu les deux étapes où je voulais me fixer mes propres objectifs. Et j’aurais peut-être eu ma chance de pouvoir partir dans une échappée. Mais maintenant on regarde vers l’avant et je sais que j’ai un bon job avec Cédrine Kerbaol (4^e du général).»

L’ambiance au bord de la route

Christine Majerus : «Moi sur les deux dernières étapes, j’étais particulièrement contente parce qu’il y avait pas mal de Luxembourgeois qui se sont déplacés donc ces deux étapes-là ont été un peu plus spéciales que les autres. Il faut dire aussi que je suis quand même contente qu’on revienne sur les routes françaises, parce qu’aux Pays-Bas c’est aussi très dangereux. Et c’est déjà bien qu’on ait réussi à éviter toutes les chutes les deux premiers jours. Bon, aujourd’hui malheureusement ça n’a pas été le cas.»

Nina Berton : «C’était super bien! Je pense qu’aux Pays-Bas il n’y avait pas un seul endroit où il n’y avait personne sur la route. C’était vraiment incroyable! En plus, on a une fille qui vient de l’endroit où il y avait le départ donc pour notre équipe, c’était super bien. Et surtout, le premier jour, on a fini en tête du classement par équipes donc c’était vraiment un truc spécial. L’ambiance est vraiment superbe! Aujourd’hui (NDLR : hier) avec le départ à Bastogne, il y avait beaucoup de Luxembourgeois et même tout au long du parcours, c’était très cool de voir tous ces drapeaux.»

Les prochaines étapes

Christine Majerus : «Il reste de très belles étapes, aussi très dures. On espère que Demi aura bien récupéré de sa chute et aura la motivation d’aller récupérer ce qui lui appartient. Il faut récupérer du temps. Si elle se sent bien, il faut qu’elle y aille. S’il y a des échappées, je serai là pour être un appui plus tard, mais dans la haute montagne il faut être réaliste, je ne peux pas rivaliser avec les meilleures.»

Nina Berton : «Notre gros objectif c’est vraiment de travailler pour le classement général et d’aller dans une échappée avec une de nos filles. Et peut-être gagner une étape. Celle de demain (NDLR : aujourd’hui), c’est une bonne étape pour aller dans une échappée par exemple. On va tout faire pour ça!»